Marché automobile : ça passe… ou ça casse ?

Une cape de super-héros pour 2021…

10 ans chez Aedes, ça se fête… !

Les immatriculations de véhicules neufs ont reculé de 21,5 % en 2020.

Le décor est planté !

Rien d’étonnant nous direz-vous, l’ensemble de l’économie ayant souffert des répercussions de la crise sanitaire. Entre confinement, reconfinement et problèmes d’approvisionnement, les conditions n’étaient évidemment pas favorables.

Il n’empêche : n’entrevoit-on pas derrière ce chiffre, quelques tendances à plus long terme ?

Au-delà du chiffre brut, voyons tout d’abord le positif:

  • La part de voitures neuves immatriculées par des particuliers augmente et compense le recul des véhicules d’entreprise. On le sait : la “voiture-salaire” n’a pas le vent en poupe et la Belgique ne restera pas éternellement la championne des voitures de société. Un marché solide des particuliers est donc un bon signe.
  • Le parc évolue et les émissions de CO2 des voitures neuves immatriculées en Belgique au cours des 12 derniers mois ont atteint en 2020 un plancher historiquement bas : 107,9 g/km. Un résultat obtenu grâce à des gammes de véhicules plus propres et à la popularité des véhicules hybrides. Ces derniers représentent désormais 10,9% de parts de marché (+6,2%). Le virage “vert” du parc automobile poursuit donc sa montée en puissance, poussée par les entreprises puisque 1 voiture de société sur 5 est électrique. Là encore, un bon signal au regard de l’objectif du gouvernement fédéral pour 2026, à savoir la neutralité carbone des véhicules de société.
  • Autre point positif : à la sortie du premier confinement, les mois de juin et de juillet ont été encourageants pour le secteur automobile avec un nombre d’immatriculation proche de celui des années précédentes. Un retour à la « normale » après la crise sanitaire n’est donc pas totalement exclu.
  • Enfin, et le plus important sans doute: la voiture représente toujours le mode de déplacement privilégié par les Belges… et de loin, avec 61% des déplacements.

Quoi qu’il en soit, il est certain que le marché auto va faire face dans les années à venir à une multitude de défis. Entre contextes économique et sanitaire difficiles, incertitudes politiques concernant les voitures de société, exigences environnementales croissantes, tendance au télétravail, concurrence de la mobilité alternative (la moto et le vélo notamment ont bien progressé en 2020 malgré les circonstances), il va falloir être imaginatif tant chez les constructeurs… que chez les professionnels de l’assurance.   

Cela tombe bien, chez Aedes, on aime les défis… et on sait que vous aussi !

Source: FEBIAC, Analyse du marché automobile belge en 2020 (08/01/2021)

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